Voici le quatrième épisode consacré au packaging médical. Cette fois-ci, on s’intéresse à un emballage primaire qui vous pose directement la question : « qu’est ce qui ne va pas ? ». Dans cette nouvelle partie, nous réfléchirons autour d’un projet sur l’automédication. Fait connu, de plus en plus de personnes tentent de se soigner par elles-même. En France notamment, championne du monde de la consommation médicamenteuse, chacun sait se soigner grâce à « ses connaissances poussées en médecine » (discipline très enseignée à la machine à café de toutes les facultés et entreprises de France).
Trêve de plaisanterie, beaucoup de personnes pensent pouvoir se soigner elles-mêmes. Et ce n’est pas ce type de packaging qui risque de les en dissuader !
Ici, le présentoir qui vous pose directement la question « qu’est ce qui ne va pas? » prend directement la place du médecin ou du pharmacien. Le packaging lui répond tout de go à votre place, et la solution est trouvée. On est bien en présence d’un emballage dont l’objectif est de rendre l’automédication possible.
Néanmoins, avec un deuxième regard, je trouve le travail graphique très intéressant. En effet, il y a une simplification de l’identité visuelle du produit et la communication y est réduite à sa plus simple expression. Elle est donc facile à comprendre. Le patient comprend son traitement, le médicament se fait l’intermédiaire entre le pharmacien et le patient.
Plus d’information sur le site de Pearlfisher, l’agence à l’origine de la refonte du pack n°1.
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