Après quelques jours de vacances, je reviens et j’ai choisi de vous parler d’un sujet qui touche une assez grande partie de la population : le daltonisme.
Dans le design où les couleurs sont primordiales, on pense peu aux personnes daltoniennes. Or le daltonisme touche de nombreuses personnes notamment les hommes, environ 8% et 0,45% chez les femmes. Soit, en France, près de 6 millions de daltoniens.
La couleur est très importante pour les marques. Alors pour les fanatiques du Pantonier et de l’imprimante mal calibrée, pensez à toutes la clientèle que vous ne ciblez pas en choisissant vos couleurs…
Voila ce que donnent des emballages traditionnels de la grande distribution avec un daltonisme (le plus fréquent). Il est important de garder de bon contrastes :
Francis Routhier, graphiste canadien a créer une marque qui sensibilise au problème du daltonisme. Il a imaginé une marque qui mélange les couleurs et leurs références. Le « consommateur » est projeté dans un monde décalé où les couleurs le trompent.
Il faut savoir, qu’il y a différents daltonismes, qui ne « touchent pas les mêmes couleurs »
La deutéranopie est la forme la plus répandue du daltonisme, elle ne permet pas de distinguer le rouge du vert. C’est pour cela qu’à l’origine, on conseillait de faire les présentations en jaune sur fond bleu… le meilleur contraste pour l’œil humain, une esthétique qui laisse à désirer…
Une petite aide sur le site colororacle qui permet de voir les images en fonction des déficiences les plus courantes. Pour un design pour tous, graphistes, à vos présentations !
Plus d’informations sur le daltonisme :