Robot de rééducation de la marche

Développement d’un robot de rééducation de la marche permettant une grande liberté de mouvement au patient. Projet développé pour la société BA-Healthcare.  

ObjetRobot
Année2013
Clientwww.ba-healthcare.com

Un robot de rééducation de la marche

Ce projet a été développé par la société BA-Healthcare issue du groupe ALSTEF Group en partenariat avec le KERPAPE et le CHU de Rennes.

Le ROBO-K est un robot de rééducation de la marche. Equipé d’un système de suspension régulée, il permet de limiter la fatigue du patient lors de ses exercices de rééducation. Il permet surtout d’accélérer cette rééducation. 

Analyse

Les troubles de la marche sont nombreux et les rééducations associées sont toutes aussi nombreuses. Medical Design a observé et analysé ces différents troubles pour concevoir ce produit.

Il s’en est suivi le développement d’un cahier des charges redéfinissant les usages du robot, notamment d’avoir une surface au sol suffisante. 

Par ailleurs, les patients étant tous différents, le robot devait pouvoir s’adapter au plus grand nombre. Medical Design a donc fait en sorte que le produit puisse convenir à tous.

Recherches

Une fois les technologies validées par les ingénieurs, il est toujours possible de proposer des innovations. Medical Design propose et imagine différentes manières d’agencer ces technologies. Medical Design propose aussi de nouvelles manières d’interférer avec le produit et illustre ainsi différents scénarii d’utilisation.

Pour le design de ce robot, Medical Design a dû prendre en compte les pathologies physiques, discutées avec les médecins et kinésithérapeutes. Mais Medical Design a également pris en compte l’état psychologique des patients. En effet, il faut prendre en compte que le patient sait que sa marche n’est pas sûre. Suspendu dans le vide, il a besoin de se raccrocher à quelque chose. Non pas pour s’aider mais pour se rassurer. C’est notamment  pourquoi des barres de soutien ont été rajoutées sur le robot.  

Développement

Entre technique, ergonomie, esthétique et usages, il faut faire des compromis. C’est en concertation avec l’industriel, les praticiens hospitaliers et le designer que ces choix sont faits.

Aujourd’hui 2 Robo-K sont testés et utilisés l’un au Kerpape et l’autre au CHU de Rennes. 

Par ailleurs, pour la manipulation du robo-K par les praticiens hospitaliers, nous avons travaillé sur un contrôleur dédié. 

« Il s'adresse aux personnes victimes d'un accident vasculaire cérébral et qui éprouvent souvent des difficultés à retrouver une motricité de leurs jambes. »